Elsass Enduro Tour - étape 1 Lièpvre

Voilà, quelques heures sont passées, la frustration s’estompe … eh oui, je pensais faire mieux qu’un abandon pour ma première participation aux championnats du monde d’Alsace d'enduro.

En Bref :

• 8h du matin, l'équipe au grand complet sur le parking de la salle des fêtes, grosse ambiance, c'est LE moment pour les derniers réglages, genre, merde j'ai les freins qui sont bloqués ... on en profite aussi pour voir les montures des autres concurents, la pression monte doucement. Par contre, vu les montures des pilotes je peux certifier que la crise n'a pas encore touché le monde du VTT,
• Liaison 1 (qqs bornes & que du D+) et spéciale 1 (3' de descente) top. Au décompte du chrono 5,4,3,2,1 le cœur est à fond, je me fais mon film... trois premières épingles, nickel, la quatrième dans un secteur pierreux je chute mais rien de grave, je remonte, me fais rattraper par Manu qui est parti 20'' derrière moi et je termine dignement. Youpi suis comme un gosse, c'est le top ! Fait chaud sous l'intégral ;-)
• Liaison 2 (plus de bornes & plus de D+) , la mort, j'arrive grillé au départ, pas grave, report de 10', le tps de reprendre mes esprits, du sucre et hop c'est parti pour une grosse descente de 10 minutes - me fait doubler par les deux qui sont partis derrière moi, pas grave j'ai déjà le bras de robocop, faut pas en rajouter, une petite chute dans une épingle, et hop c'est l'arrivée. Je suis cuit sous le casque intégral, toujours super content d'être là et de faire partie de la fête,
• C'est là que ça se complique, je passe devant la navette qui remonte les vélos. Comme un con je charge, et hop direction le col de Fouchy. Je suis le dossard 112, dans la navette je suis avec la tête de course, bizarre, un petit blabla et je remarque que tout ce petit monde se dirige vers la sp4 quand moi, je suis censé me rendre à la sp3, merde, mon vélo sur une remorque, moi dans la camionnette, ça pue ... arrivé au col de Fouchy j'attends mon bike, plonge dans la pente pour rattraper la sp3. A fond sur la route, les cyclotouristes du dimanche matin me prennent pour un martien avec mon intégral et les protections,
• Sp3 enfin, j'arrive donc en retard ... ils me font attendre un peu, puis le starter me laisse partir. Putain je suis trop stress, erreurs sur erreurs dans la descente, carbonisé sur la ligne d'arrivée, ça devient trop dangereux, souvenirs de ma chute à Barr, je stoppe là !!!

Les premiers avant le départ, nous on pose ... GG et Chris qqs minutes avant le départ.

La famille Weiskopff et le nouveau KTM APEX de Christophe (à gauche sur la photo)

Le pire, je viens d’avoir les temps de mes trois spéciales parcourues … certes je ne jouais pas la victoire, mais il y avait encore quelques pilotes derrières, donc pas ridicule => FRUSTRATION => comment j'ai fait pour prendre cette navette quand il suffisait de monter à la force du jarret !!!

Le reste du team « oldies but goodies » s’est honorablement tiré d'affaires, il faut dire que la majorité avait sorti les vélos de DH. Pour faire plus de 800m de D+ c’était pas le top. On se vengera au white lake pour la finale du championnat du monde d’Alsace d’enduro.

Un grand bravo à Jérôme Clémentz et au vélo club de Ste-Marie-aux-mines pour l’organisation, pour une première c’était une belle première. Pas un enduro de tap..te, du vrai où il fallait des mollets et une tête, j’ai manqué un peu des deux !!!

Comments

[mittela]

vaut mieux un abandon sur piste qu'un abandon sur lit d'hôpital !
ah! le stress qui l'emporte sur le bon choix (de la piste )...
mais la raison est la plus forte ...il faut s'arrêter (à temps comme on dit bêtement !)avant que ça ne se dégrade !c'était le bon choix ...
je sens que la revanche sera une vengeance !molo molo ...